Article publié dans le numéro "spécial Ypres" de la revue Westhoek, parue le 29 mai 2015
“L’histoire de
la Flandre médiévale, c’est avant tout l’histoire de ses habitants”[1]. Ce rappel du professeur Paul Trio résonne
favorablement aux oreilles des généalogistes. Dans le cas de la Flandre
médiévale, on peut en effet vite se laisser happer par l’histoire politique tellement
mouvementée, oubliant alors que derrière le développement économique, la
croissance des villes, l’émergence de libertés communales ou les conflits
fratricides entre communes, il y a des individus et au-delà des familles.
Dans la majorité des études prosopographiques
concernant l’Europe médiévale, les chercheurs se cantonnent aux familles de la
noblesse en raison de la rareté des sources à cette époque pour les autres
couches sociales. La Flandre a la chance d’échapper à cette règle commune et de
posséder de très riches archives permettant de reconstituer des familles de la
bourgeoisie urbaine, parfois jusqu’aux XIe-XIIe siècle, au moment de l’émergence
des principales cités flamandes. Bien sur, les archives d’Ypres ont
terriblement souffert des destructions dues à la Première Guerre mondiale, mais
les travaux effectués par les érudits au XIXe ne sont pas négligeables pour
reconstruire le passé de la ville.
Quatre années de cela, je me
découvris un lien avec des familles notables de Bruges et Ypres, ayant exercé
dans ces deux villes de nombreuses responsabilités municipales. Mais il y a
moins d’un an que je décidais de m’atteler sérieusement à la recherche sur ces
familles. Après un article sur la famille van Dixmude d’Ypres publié dans “Nord Généalogie” fin 2011, je décidais
d’étudier de plus près la famille Paeldinc/Paelding/Anguille d’Ypres.
Pourquoi cette famille? Outre
le fait que j’en descends par deux branches différentes, cette famille me
semblait exemplaire dans sa trajectoire sociale, tout à fait représentative de
l’émergence d’un “patriciat”[2]
urbain enrichi grace au commerce et qui se “notabilise” à travers l’exercice de
fonctions municipales et religieuses tout au long des XIIIe, mais surtout XIVe
et XVe siècles.
Plusieurs chercheurs (parmi
lesquels F. Buylaert, J. Dumolyn ou P. Donche) se sont penchés sur des familles
dont l’ascension sociale sera couronnée par l’exercice de fonctions d’officiers
au service des ducs de Bourgogne, accompagnée généralement d’un anoblissement
et de mariages prestigieux[3].
Ce qui m’a parut intéressant dans le parcours des Paeldinc est que, précisément,
leur ascension sociale s’arretera avant cette étape clé et restera somme toute
essentiellement “localisée” autour d’Ypres et dans ses alentours. Et pourtant l’histoire
de cette famille a épousé les grandes heures comme les heures sombres de
l’histoire de cette commune. Il me semblait donc tout naturel de vous la
présenter plus en détail dans ce numéro spécial de Westhoek info consacré à Ypres.
Je dois cependant préciser
que cet article ne peut etre qu’une introduction au sujet et à l’étude de cette
famille, et ce pour au moins trois raisons. La
première, et la plus importante, est que je ne maìtrise pas le néerlandais.
J’ai consulté et fait l’acquisition de nombreuses sources dans cette langue,
mais je suis à la merci des contresens que j’aurais pu faire ou, à tout le
moins, de ma compréhension très parcellaire des documents analysés. La deuxième
raison est que je n’ai pas réussi à avoir
accès à certains documents qui m’auraient été d’une grande utilité, parmi
lesquels les thèses d’Els Matthys[4],
l’article de Fecheyr sur l’échevinat d’Ypres au XIIIe[5] ou
les références tirées du fonds Merghelynck. La troisième raison est que je suis
père de deux très jeunes enfants qui ne me laissent que peu de temps libre pour
consulter à loisir les sources dont je dispose… J’espère néanmoins pouvoir
poser avec cet article les bases d’un travail futur plus détaillé sur la
famille Paeldinc et sur le “patriciat” d’Ypres des XIIIe, XIVe et XVe siècles.
L’EMERGENCE
Les sources d’archives parcellaires pour les XIIe et
XIIIe siècles ne nous permettent pas de dater précisément l’arrivée de la
famille sur le devant de la scène yproise, ni de connaitre avec précision les
moteurs de cette émergence. Je me contenterai donc de préciser que Johannes
Anguille est le premier de sa famille que l’on retrouve dans les sources existantes
sur l’échevinat d’Ypres. Il
est en effet échevin en 1238 et on le retrouve (ou son homonyme) en 1245 puis
en 1265.
La famille Paeldinc (ou Anguille) a donc fait son
entrée dans l’échevinat au moment où Ypres connait son pic de prospérité avec
le développement du commerce de draps et de produits textiles plus généralement.
Il semble très probable que les Paeldinc fassent partie de ces “wolhandelaren”
ou “marchands de laine” enrichis par leur commerce et qui aspirent à exercer
des fonctions municipales. Alphonse Vandenpeereboom cite pourtant de facon
surprenante la description de la famille Paeldinc donnée par Lambin et
Gheldolf qui précisent qu’ils sont de
“modestes” tisserands de draps (“laeken wevers”) dont l’arrivée dans l’échevinage
serait la preuve d’une intégration croissante des métiers dans les lieux de
pouvoir communaux[6]. On retrouve également une mention de “P.
Paelding tisserand échevin de 1294 à 1298” dans un article de 1896 publié par
la Bibliothèque de l’école des chartes. Pourtant Vandenpeereboom précise dans
sa note de bas de page que les Paeldinc sont certes “de race plèbéienne” mais
“enrichis par la draperie”. Une autre source semble plutot confirmer l’hypothèse
des marchands drapiers. G. Des Marez cite ainsi plusieurs Jehan Anguille ou
Paldinc comme plège, ou témoin comme échevin de diverses lettres de foire. Je
me permets de citer ci-dessous la plus éclairante pour notre propos. La lettre
61 du 12/12/1275 précise ainsi que “les 72 livres d’Artois que Simon Paldinc,
bourgeois d’Ypres, doit à Boidtac d’Elverdinghe seront acquittés en draps d’ici
à l’Ascension. Si le débiteur n’a rien livré encore à cette époque, il devra
payer en espèces monnayées à la foire de Provins en mai. Jean Paldinc frère de
Simon se porte plège. Un autre Jehan Paldinc échevin d’Ypres est témoin de
l’acte”[7]. On constate ainsi qu’en 1275, les Paeldinc étaient
présents dans l’échevinat comme dans la bourgeoisie d’Ypres, et que leur
commerce de draps les amenait à fréquenter les foires d’Ile de France. Sarah
Smolders confirme la trame générale en mentionnant dans sa thèse l’analyse de
Fecheyr qui place les Paeldinc parmi les 30 familles ayant dominé l’échevinat
yprois entre 1250 et 1280[8].
LA CONSOLIDATION
La place des Paeldinc dans les cercles dirigeants
d’Ypres est bien établie à l’orée du XIVe siècle et ils sont probablement
associés aux familles du parti “Leliaert” puisque Michel Paeldinc figure parmi
les victimes certaines de la défenestration des échevins d’Ypres le 29 novembre
1303.
Mais cet assassinat de 1303 n’a en aucune manière
ralenti le processus de renforcement de la position des Paeldinc au premier
rang des familles dirigeantes d’Ypres. Les Paeldinc de différentes branches se succéderont à
l’échevinat tout au long du XIVe siècle. Les thèses de R. Acke et D. Viaene[9]
permettent d’en faire le recensement précis. Mais les Paeldinc ne sont pas des
échevins parmi d’autres, ils sont clairement au premier rang d’entre eux. Ils
seront à de très nombreuses reprises “procureur” et représentant d’Ypres dans
de délicates négociations avec le roi de France, le comte de Flandre ou leurs
représentants directs. L’avoué Pierre Anguille mènera ainsi la délégation
yproise à la conférence d’Arras avec le roi de France Philippe le Bel le 20
juillet 1313[10], puis il sera de nouveau présent aux discussions du
1er septembre 1316 à Paris avec Philippe le Long, régent de France. Pour
l’anecdote, Jean Paelding sera également l’un des deux représentants d’Ypres
aux discussions avec le roi d’Angleterre Henry IV au début du XVe siècle et
Andries Paelding négociera la libération de l’archiduc Maximilien en 1488…
De manière générale, les intérets de la commune se
confondront toujours davantage avec ceux de la famille Paeldinc. Ces derniers gardent toujours en tete la protection de
leurs intérets commerciaux, fondation de leur prosperité et donc de leur
prestige. On retrouve ainsi Michel Paeldinc comme l’un des quatre représentants
d’Ypres se présentant devant le comte de Flandre le 11/01/1373 afin de prier ce
dernier de faire respecter par les habitants de Poperinge les décisions prises
40 ans plus tot qui visent à restreindre fortement les droits des drapiers de
cette commune. La lutte contre le “tissage rural” a été
un combat permanent pour les élites yproises… On retrouve également un Jean (ou Louis, les deux
prénoms apparaissent dans les sources) Paeldinc propriétaire de 136 caisses de
vin retenues par le roi d’Angleterre Henry IV à l’ile de Wight en 1402[11].
La défense des intérets
communaux passe aussi parfois (souvent?) par les armes. On retrouve ainsi André
(ou Adrien), neveu du prévot de St Martin d’Ypres Denis Paeldinc, comme l’un
des principaux défenseurs lors du siège de la ville par les armées anglaises en
1383[12]. Le loyalisme des Paeldinc envers les comtes de
Flandre successifs n’a été que rarement
pris en défaut.
Mais les responsabilités municipales et la poursuite
d’activités commerciales ne sont qu’une part, importante certes mais partielle,
de la consolidation d’une situation sociale établie. Les Paeldinc activent également d’autres leviers. Ils
participent aux tournois et joutes qui melent au XIVe siècle nobles de
naissance et élites enrichies et ambitieuses. Un
“chevalier dYpres nommé Michel Anguille” remporte le prix de la fameuse joute
de l’Espinette à Lille en 1352, et à son retour bénéficie d’une pièce de vin du
Rhin offerte par ses concitoyens[13]. Un
autre “Denis Paldincq alias le Borgne” est roi de l’Espinette en 1390[14].
Mais surtout, plusieurs Paeldinc
occuperont des positions ecclésiastiques de relief tout au long du XIVe siècle.
Francois Paeldinc sera chanoine de St Martin à Ypres puis prévot de Voormezeele
de 1354 à 1372. Denis Paeldinc sera pour sa part prévot de St Martin d’Ypres de
1361 jusqu’à sa mort le 13/09/1383[15].
Par ailleurs, un autre Michel
Paeldinc (décrit comme originaire d’Ypres) sera bailli de Bergues en 1428 et
1429[16],
mais il n’a pas été possible de le relier au tronc principal des Paeldinc
d’Ypres.
La poursuite d’études supérieures pour
certains membres de la famille sera un autre moyen d’acquérir une expertise
technique et une réputation ensuite valorisée sur la scène yproise. Pieter Paeldinc fut,
semble-t-il, étudiant à Paris à la fin du XIIIe siècle. Je n’ai malheureusement
pu avoir accès à la source qui me permettrait d’apporter plus de détails sur le
personnage[17].
On a en revanche davantage d’informations sur un autre membre de cette famille,
Michel Paeldinc, qui obtint son doctorat en droit civil à Pavie (Italie) en 1438.
Un article passionnant du professeur Paolo Rosso[18],
analyse le discours prononcé par Catone Sacco dans la cathédrale de Pavie, en
présence de toutes les principales autorités communales, le 14 décembre 1438
pour rendre hommage à son étudiant, Michel Paeldinc d’Ypres, à l’occasion de la
remise de son diplome. Ce discours est intéressant à plus d’un titre: retracant
le parcours de son élève, on y apprend que Michel, passé par l’Université de
Paris[19], a
obtenu à l’Université de Louvain un baccalauréat puis le grade de Magister en 1432. L’autre aspect
intéressant pour notre propos est le fait que le maitre présente son élève
comme membre d’une éminente famille noble d’Ypres, dont il fait remonter la
généalogie au roi burgonde Gundebad qui régnait en 472! Au delà de la figure
rhétorique qui permet à Sacco de disserter sur ceux dont “la noblesse dans
l’action est à la hauteur de la noblesse de naissance”, il est éclairant de noter
que Paeldinc a laissé entendre ou à tout le moins laissé dire qu’il provenait
de famille noble. Or, si l’on prend l’ouvrage de référence de F. Buylaert[20],
on constate que Michel Paeldinc n’avait pas entièrement tort de laisser dire. “De adel ingelijst” révèle en effet qu’
“Andrieu Palinc et Louys Paling” étaient écuyers en 1410, que Georges Paeldinck
d’Ypres l’était en 1437, et surtout que Catherine Vrete, veuve du magister Michel Paeldinc, détentrice
d’un fief en 1475 dans la chatellenie de Lille, est expressément qualifiée de “noble”. Simplement, Michel Paeldinc avait omis de préciser que
son anoblissement était tout ce qu’il y a de plus récent et consacrait un
processus classique d’affirmation sociale au XVe, bien analysé par Jan Dumolyn
et Frederik Buylaert[21].
LES LIMITES DE L’ASCENSION SOCIALE
Un paramètre de ce processus
multiforme de consolidation du statut social manque au tableau. A de rares
exceptions près, concernant surtout les femmes de la famille (ainsi les
alliances à deux générations d’intervalle avec Louis van Dixmude et son grand
père Denis van Dixmude, un mariage entre Denise Paelding et Georges Belle
seigneur de Boezinghe en 1448, ou le mariage d’Anastasie Paeldinc, fille du magister Michel, avec Jacques de Landas),
les Paeldinc ne semblent pas avoir intégré durablement les réseaux familiaux
des familles les plus importantes d’Ypres et l’on ne trouve pas d’alliance
prestigieuse les concernant tout au long des XIVe et XVe siècles. Par exemple,
l’échevin Michel Paeldinc, défenestré en 1303,
avait épousé Avezoete Brun (ou Brune). Les Brun figurent au premier rang
des tisserands et les membres de cette famille seront parmi les premiers des
métiers à intégrer l’échevinat, mais ils n’ont cependant jamais appartenu aux
familles les plus prestigieuses du patriciat yprois.
Peut-etre a-t-on là une des clés pour expliquer le
fait que les Paeldinc n’ont pas franchi le dernier échelon de l’ascension
sociale, celui qui aurait du leur permettre d’exercer des responsabilités d’officiers
ducaux, source la plus sure de prestige et d’enrichissement. En n’intégrant pas
par mariage les premiers rangs de l’élite yproise, et plus largement régionale,
les Paeldinc se privaient du réseau de solidarité familiale et sociale
nécessaire pour ce type de promotion. Notons également que le magister Michel, qui semblait le plus à
meme d’exercer ce type de responsabilité et de projeter sa famille en dehors du
cadre strict d’Ypres, est décédé très jeune (onze ans à peine après l’obtention
de son doctorat) ce qui ne lui a pas donné le temps de consolider son nouveau
statut social et d’assurer le prestige et la position future de sa famille au
travers de fils ou de gendres.
Les Paeldinc demeureront donc
une famille notable d’Ypres, collectionnant les responsabilités municipales, et
dont certains membres anoblis feront des alliances honorables. Mais tout cela
ne leur permettra pas pour autant de rejoindre les cercles émergents d’une
élite régionale consolidant son pouvoir au travers du service des ducs de
Bourgogne.
Il n’en demeure
pas moins que la trajectoire de cette famille est intéressante en ce qu’elle
épouse l’histoire de la Flandre de la fin du Moyen Age et, comme le mentionnait
P. Trio, étudier ces familles de l’élite urbaine, c’est aussi approfondir notre
connaissance de la Flandre de cette époque.
Il nous reste maintenant à brosser une esquisse
d’une descendance Paeldinc à Ypres, avec les limites inhérentes aux trous de la
documentation qui fragilisent les filiations continues. Se rajoutent à cela de
nombreuses homonymies (deux Jooris Paeldinc, l’un fils d’André, l’autre fils de
Michel, échevins à la meme période, trois générations successives d’André ou de
Michel…). Cet arbrisseau
est donc à prendre comme un “work in
progress” dont les sources principales sont entre parenthèses ci-dessous. Le
document essentiel pour reconstituer cette descendance, notamment pour la
reconstruction de la branche des “André” et de celle des “Michel”, est la thèse
de S. Bossuyt[22].
1. Pierre PAELDINC +p1303 x Avezoete BRUNE drapière +p1303 (article “Une
famille de drapiers flamands. Les Brune bourgeois d’Ypres” dans les Tablettes
des Flandres. Tome 2). La seule source trouvée jusqu’à maintenant mentionnant
la filiation entre Pierre et ses fils est
“Bruges et le Franc” de Gailliard
1.1. Pierre avoué d'Ypres (1313-1321) très probablement celui qui participe
à la Conférence d'Arras de 1313
1.2. Michel. échevin défenestré le 29/11/1303
1.1.1. André (ou Adrien) probablement x N... TAYSPERS
et probablement celui +09/11/1363 (Bossuyt)
1.2.1. N....(serait le chainon manquant avec la
succession des Michel…)
1.1.1.1.André +01/10/1420 x1 Marie RUGGEVOET x2
Marie van LOO (Bossuyt)
1.1.1.2. Denis, prévôt de St Martin à Ypres
+13/09/1383 (voir Feys et Nelis op cit)
1.1.1.3. François
1.1.1.4. Catherine xa1346 Denis van DIXMUDE (date pour le marriage tirée de
l’article du baron Bonaert sur les de Wulf d’Ypres)
1.2.1.1. Michel x Anne van STEENVOORDE (est-ce
celui qui revient avec un prix de la joute de l'Espinette en 1352?)
1.1.1.1.1. (du 1er mariage) André né 1350 (âgé de 57a en 1407 voir Feys et
Nelis) +04/06/1417 Seigneur de Crommenhelst à Vlamertinge x Alleene de WITTE.
C’est celui qui défendit Ypres en 1383
1.1.1.1.2. (du 1er mariage) Jan +03/05/1424 x Claire
van BECELAERE
1.1.1.1.3. (du 2e mariage) Jooris +08/12/1478 X Hélène de RYCKE
1.2.1.1.1. Michel +1440 x Anne REUBELIN (Bossuyt)
1.1.1.1.1.1. Denise +01/01/1459 x1 Wauthier
CROESELIN x2 Jooris BELLE, seigneur de Boezinghe
probablement 1.1.1.1.1.2. Marie x Godschalk van
VOLMERBEKE
1.1.1.1.3.1. Jooris x Marguerite POITIERS (x2 Jérôme WYTS)
1.2.1.1.1.1. Michel, magister,
+1449 (Bossuyt) x Catherine VRETE, héritière de Heule (x2 1455 Jacques
Vergeloo)
1.1.1.1.3.1.1. Jeanne x Jaspart van der GRACHT
1.2.1.1.1.1.1. Anastasie xca1480 Jacques de LANDAS,
seigneur de Corbion
1.2.1.1.1.1.2. Jeanne x1 1463 Hector WYTS x2
1483 Guillaume van den HOUTTE
1.2.1.1.1.1.3. (fils naturel) Louis ou Eloi x
Christine de VOS (Bossuyt)
probablement 1.2.1.1.1.1.4. Jooris fils de Michel, échevin en 1447 (ou
alors serait le fils de Michel x Anne Reubelin)
1.2.1.1.1.1.3.1. Claire +30/01/1478 x Louis van
DIXMUDE
1.2.1.1.1.1.3.2. Christine x Jacob
BRYDE
Plusieurs individus n’ont pu etre reliés à cet arbre, dont le Denis
Paldincq roi de l’Espinette en 1390. Par ailleurs, on connait l’existence d’un
petit-fils d’André Paeldinc +1363 prénommé Colart qui a une fille Jeanne x
Guidolphe REYPHINS. Colart pourrait etre fils de André ou Francois.
Tous les ajouts, corrections ou commentaires seront
bienvenus.
Je tiens à remercier chaleureusement R. Acke et D.
Viaene pour l’envoi de leurs thèses respectives, ainsi que le professeur Paul
Trio pour l’envoi de ses publications en anglais, dont l’article sur les
possibilités prosopographiques à Ypres pour le XIIIe siècle.
Antoine Barbry
[1] In Paul Trio “Genealogy, heraldry
and prosopography. Research possibilities for 13th century Ypres?”.
Genealogica et Heraldica. Handelingen van het XXVI international congres voor
genealolgische en heraldische wetenschappen. 2006
[2] Je suis au fait du flou entourant la définition
précise de ce terme, pourtant omniprésent dans l’historiographie des Pays Bas
et de la Flandre à la fin du Moyen Age, mais je l’utiliserai ici par commodité
comme synonyme d’élite urbaine investie dans les cercles du pouvoir communal
[3] La famille de Baenst notamment a
été étudiée de près par P. Donche, et dans une moindre mesure par F. Buylaert
[4] Els Matthys. “Onlusten te leper in 1303 en 1304. De
rol van een interne stedelijke opstand in het democratiseringsproces van een
grote Vlaamse industriestad”. Leuven. 1999
[5] S. Fecheyr. « Het Stadspatriciaat te Ieper in de
13e eeuw », in Mus and van Houtte, Prisma Ieper. 1974
[6] Alphonse Vandenpeereboom “Ypriana. Notices, études,
notes et documents sur Ypres. Tome 4: du mouvement communal à Ypres. Esquisses
historiques”. Bruges. 1880
[8] Sarah Smolders “De opstand in Vlaanderen van
1323 tot 1328 vanuits Iepers perspectief”. Leuven. 2001
[9] R. Acke “De schepenbank van Ieper
1300-1330”. Leuven. 1986 et D. Viaene
“De drang naar de macht. Een prosopografische analyse van de Ieperse
stadsmagistraat 1328-1383”. Leuven. 2003
[10] Georges Minois “Philippe le Bel”. Editions
Perrin. 2014
[11] Stephen Pistono “Henry IV and the
Vier Leden: conflict in anglo-flemish relations
1402-1403” in Revue belge de philologie et d’histoire. Volume 54. 1976
[12] Diegerick “Une page de l’histoire
d’Ypres 1379-1384”. Ypres. 1862. Selon l’auteur une charte du 17/12/1383 de
Charles VI cite André Paeldinc, “entre tous les bourgeois d’Ypres, comme celui
qui montra le plus de courage en repoussant les Anglais”.
[13] Jean Jacques Lambin “Revue succinte de quelques comptes de la ville
d’Ypres des 13e, 14e et 15e siècles”. Ypres. 1829
[14] Voir ses armoiries au début de l’article,
tirées des images mises en ligne par la Bibliothèque municipale de Lille. Je
remercie Christophe Yernaux pour m’avoir procuré cette information et l’image
des armoiries.
[15] Pour plus d’informations sur Francois
et Denis Paelding, consulter Feys et Nelis “Les cartulaires de la prévoté de
Saint Martin à Ypres” tome 1. Bruges. 1884
[17] Paul Trio “Het testament van de
Ieperling Pieter Paelding (1306). Een nieuw licht op de oorsprong van de
Ieperse OLV-broederschap van studenten van Parijs. Wevend
aan het verleden” Liber Amicorum O. Mus. Veurne. 1992
[18]P. Rosso “Retorica e peregrination academica. L’orazione di Catone
Sacco per la laurea in diritto civile di Michael Paelding all’Universita di
Pavia” in Strack et Knodler “Diversitat und Rhetorik in Mittelalter und
Renaissance”. 2011
[19] Paolo Rosso précise qu’il n’a pas été possible de retrouver dans les
sources d’autres preuves de ce passage par l’Université de Paris que cette
mention dans le discours de Catone Sacco
[20] F. Buylaert “Repertorium van de
Vlaamse adel”. Gent. Academia Press. 2011
[21] Voir par exemple F. Buylaert “La
noblesse urbaine à Bruges (1363-1563): naissance d’un nouveau groupe social?”
in Th. Dutour “les nobles et la ville dans l’espace francophone XIIe-XVIe
siècles”. Paris. 2010
[22] S. Bossuyt “Rijke Stinkerds. Editie
en analyse van middeleeuwse grafinscripties te Ieper. 1118-1566”. Leuven. 2000
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